Le groupement des moyens aériens de la Gendarmerie est, aujourd'hui, uniquement constitué d'hélicoptères.
Ils sont au nombre de
46 appareils répartis sur tout
le territoire français et en outre-mer en 25 bases divisées
en 13 sections aériennes, de 12 détachements aériens
et quelques détachements saisonniers. Le groupement fonctionne grâce à
plus de 400 personnes, pilotes, mécaniciens radios et autres personnels
administratifs. C'est en 1953, sur l'initiative du Général FOUCHE, ancien aérostier, qui procédait à l'étude de la faisabilité de l'emploi de l'hélicoptère aux missions de Gendarmerie. Aidé par le bureau technique de la Gendarmerie, l'étude allait très vite devenir positive, mais sans réponse concrète pour une mise en place avec des moyens et du personnel spécialisé. La solution venait de l'Armée de Terre, tutelle de la Gendarmerie, qui lançait pour son futur Groupement des Formations Hélicoptères en Extrême Orient, une recherche de volontaires pour constituer ce groupement. En octobre 1952, une circulaire ministérielle proposait des stages de spécialisations pour constituer le dit groupement. Nos gendarmes étaient de ces volontaires et présentaient plusieurs candidats. Les personnels étaient recrutés dans la Gendarmerie Départementale, la Garde Républicaine de Paris et la Garde Mobile.
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Création de la première Section |
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Dans un autre temps, la Gendarmerie obtenait l'autorisation du ministère de la guerre l'achat d'un hélicoptère sur ses propres deniers. L'Armée de Terre voulait bien former des Gendarmes mais d'abord pour servir dans son groupement en Indochine. Ainsi les premiers personnels formés assuraient la continuité de la formation des Gendarmes pour son service aérien. Les pilotes, mécaniciens et radios formés dès la première heure servaient le groupement des formations hélicoptères de l'Armée de Terre en Indochine stationnée à Saigon dès 1954. Conjointement en France, la formation d'une section aérienne prenait aussi effet à cette date. Une lettre émanant de la plus haute instance de la gendarmerie confirmait l'achat d'un hélicoptère et de son implantation à Satory au 1er Groupe blindé.
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Le premier hélicoptère |
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L'appareil commandé fin 1953 était détaché pendant quelques temps à l'école de formation de pilote de la Sté Fenwick à Issy les Moulineaux. Sa mutation au 1 GB de Satory était fixée pour le 1er mai 1954. Il y arrivait seulement le 10 mai 1954 avec à son bord le Mlc BONO en place pilote et le Garde JOLIVEAU en place mécanicien. En venant poser ses patins sur la D.Z aménagée à Satory, la gendarmerie entrait dans la troisième dimension. L'installation n'était pas aussi facile que l'imaginent les pionniers et ils durent faire beaucoup d'efforts pour imposer cette "libellule" fragile contre une forte présence de chars. |
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En 1955, l'activité aérienne débordante oblige la gendarmerie à agrandir son parc hélicoptère. Un second aéronefs était commandé via l'Armée de Terre à Agusta en Italie. A. Bell47G
c/n° 036 "BB" |
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Cet hélicoptère venait "doubler" le parc aérien qui pouvait effectuer toujours plus de missions aériennes. Un apport en personnel venait étoffer la petite cellule de spécialistes gendarmes aéronautes. Quelques petits incidents venaient parfois mettre à mal l'enthousiasme des équipages qui malgré tout gardaient un moral d'acier. Ils sillonnaient la France afin de faire connaître l'hélicoptère, nouveau matériel, aux autorités de gendarmerie et civiles mais surtout aux citoyens français. |
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Le développement |
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Avec un encadrement efficace, l'hélicoptère prenait une nouvelle
dimension en 1956. L'acquisition de deux hélicoptères d'occasion, mais complémentaires,
étaient nécessaire à la décision d'ouvrir plusieurs bases dont une par région
militaire.
A.Bell 47 G c/n° 041 "BC" A.Bell 47 G c/n° 050 "BD"
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L'Algérie |
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Les événements algériens accaparaient beaucoup des budgets militaires pour l'achat d'aéronefs nécessaires à la montée en puissance de la révolte du FLN. La gendarmerie ne pouvait plus prétendre à établir son programme de bases par région militaire et devait s'engager dans le conflit algérien. Disposant déjà du personnel détaché à l'Armée de Terre elle devait mettre une section gendarmerie au côté du GH.2 à Sétif. Pour être entièrement opérationnelle en Algérie une dotation de huit appareils neufs lui était cédée par l'Armée de Terre. A.Bell 47 G2
c/n° 189 "JAA" A.Bell 47 G2
c/n° 190 "JAB" A.Bell 47 G2
c/n° 191 "JAC" A.Bell 47 G2 c/n° 192 "JAD" A.Bell 47 G2 c/n° 197 "JAE" A.Bell 47 G2 c/n° 198 "JAF" |
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Deux restaient en France pour compléter les nouvelles bases créées. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
A.Bell 47 G2 c/n° 203 "BE" A.Bell 47
G2 c/n° 204 "BF"
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La création des bases de Berre de Bapaume, de Lyon et de Toulouse avec Satory couvraient le territoire français comme le plan de la gendarmerie l'avait prévu. Le parc était composé de 12 hélicoptères de type Bell 47 G. Malheureusement la rapide perte d'un appareil en Algérie complétait une série déjà existante de personnel mort en service commandé, en Indochine et en France. Cet accident endeuille directement le groupement aérien et la perte d'un appareil. Le développement conséquent du parc impose à la gendarmerie de créer un atelier central d'hélicoptères à Satory. Ce premier élément centralisateur coiffait un temps l'ensemble des sections. Les Bell 47 G étaient des hélicoptères légers emportant deux personnes en cabine ou deux civières externes. En montagne ils ne pouvaient pas dépasser les 3.000 mètres d'altitude dans les meilleures conditions atmosphériques. Le système de hissage archaïque à l'aide d'échelle de cordes limitait les enlèvements aériens ! |
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Renaissance de l'hélicoptère |
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En cette année 1955, un événement dans l'histoire, avec l'apparition de la turbine l'hélicoptère allait évoluer. La Société Sud-Est avec la turbine Artouste de Turboméca allait révolutionner cet aéronef. L'Alouette II, par sa polyvalence et sa robustesse, devenait le fer de lance de toutes les Armées et des Services publics. Très demandée pour le secours en haute montagne, la Gendarmerie en faisait la base de son parc. La première "Alouette" est commandée fin 1956 et était mise en service après la formation spécifique à cette machine nouvelle. SE 3130
Alouette II c/n°1075 |
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Une nouvelle tranche d'indicatifs était ouverte pour cet appareil en F-MJSA. En toute logique c'était la Section de Lyon qui recevait l'Alouette II à la mi-août 1957 pour une utilisation en montagne. Le toit de l'Europe se trouve tout près de cette Section Aérienne. Dès son arrivée elle était demandée à intervenir sur un sauvetage dans le massif du mont Blanc. De part ses capacités de puissance en altitude, la Gendarmerie adoptait, plus tard, le sauvetage par treuil en haute montagne. L'Alouette II recevait un équipement skis sur les patins amélioré par les mécaniciens du A.C.H, remplaçant plus efficacement tous les astuces jusqu'alors utilisés. L'Alouette ne se contentait pas que de la montagne, elle devait intervenir en milieux aquatiques et de ce fait troquait ses patins pour une paire de flotteurs. Pour le transport sanitaire notre Alouette reprenait les civières classiques latérales des Bell's, nos mécaniciens du A.C.H aménageaient rapidement une double civière interne spéciale à l'Alouette avec un équipement de traitement des victimes.
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L'extension des bases |
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La demande croissante des missions exigeait une extension des bases au cœur même des risques et non plus par région militaire. Rapidement la division des moyens était répartie sur de nouvelles Sections Aériennes d'où étaient rattachées des détachements aériens voir même des déta-chements saisonniers suivant les risques du moment. Voyaient ainsi le jour, les créations de Limoges puis de Rennes et Dijon en France. En Algérie où la Gendarmerie prenait son indépendance par rapport à l'ALAT, elle créait les Sections d'Alger, d'Oran et de Constantine. Face à cette recrudescence de bases spécialisées le parc de matériels s'agrandissait également. La malchance était aussi de la partie lors de l'accident mortel du Lt Collard avec la première Alouette dans les Alpes. Cette disparition portait un coup à l'ensemble du personnel. La perte prématurée de l'Alouette ne remettait en cause le nouveau plan d'équipement.
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SE 3130 Alouette II c/n°1087 SE 3130 Alouette II c/n°1097
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Les indicatifs attribués étaient respectivement "JSA, JSB, JSC" puis pour une continuité dans les indicatifs existants les Alouette's revenaient aux indicatifs des Bell 47. En Algérie, la Gendarmerie demandait des appareils plus adaptés au climat et à la géographie . Plusieurs Alouette lui étaient envoyées suite à une commande sur l'exercice 58/59. SE 3130 Alouette II c/n°1211 SE 3130 Alouette II c/n°1212 SE 3130 Alouette II c/n°1285 SE 3130 Alouette II c/n°1294 Les deux dernières étaient affectées à la Section d'Alger. Lors d'un vol de liaison entre Alger et Tizi Ouzou la 1294 était perdue avec son équipage.
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Redistribution
des charges "Les années
60" |
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Elles marquaient une réorganisation des unités et plus particulièrement dans la formation spécifique du secours en montagne. Des stages de pilotage en montagne étaient programmés avec des moniteurs gendarmes à Briançon. L'idée d'étendre les bases à l'Outre-Mer voyait également le jour suite à une série d'éléments naturels dévastateurs. La Gendarmerie pouvait ainsi porter secours par tous les moyens modernes et efficaces aux populations sinistrées. Un Officier était dépêché à la Martinique pour y installer une première base. Dans les années qui suivaient une extension aux autres départements d'outre- mer était mise en place en Guadeloupe puis en Guyane. Sur une autre île française, dans une autre mer, La Section de la Réunion était réalisée en 1962. Le Territoire des Afars et des Issas à Djibouti n'était pas en reste avec la mise en place d'une base jusqu'à l'indépendance en 1977. Cette nouvelle recrudescence de bases entraînait encore un accroissement du parc Alouette avec une commande outre-mer. SE 3130
Alouette II c/n°1444 SE 3130
Alouette II c/n°1518 SE 3130 Alouette II c/n°1628 SE 3130
Alouette II c/n°1629 SE 3130 Alouette II c/n°1654 Détails SE 3130
Alouette II c/n°1671 SE 3130
Alouette II c/n°1715 SE 3130
Alouette II c/n°1716 SE 3130
Alouette II c/n°1717 SE 3130
Alouette II c/n°1729 SE 3130
Alouette II c/n°1730 SE 3130
Alouette II c/n°1813 SE 3130 Alouette II c/n°1875
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En 1963, la Société Nationale de Sud Aviation proposait une extension d'appareils plus performants et intéressant en priorité les secours aériens. La Gendarmerie retenait pour le remplacement des Bell 47 deux de ces appareils: - Version améliorée de notre bonne Alouette II avec une turbine plus rationnelle, la SA 318C Alouette II Astazou. Une commande était livrée pour les unité d'Outre-Mer: SA 318C
Alouette II c/n°1758 SA 318C
Alouette II c/n°1772 SA 318C
Alouette II c/n°1786 SA 318C
Alouette II c/n°1806 SA 318C Alouette II c/n°1807 |
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Version de la Super Alouette qui reprenait le nom de baptême d'Alouette III. Cette machine permettait des sauvetage sur le Mt Blanc à pleine charge. Elle s'avérait être l'appareil idéal recherché depuis des années pour le sauvetage. L'avenir ne démentira pas cette promotion de l'Alouette III comme outil de sauvetage sur le plus haut toit du monde. Trois machines étaient commandées rapidement pour intervenir sur les Alpes mais aussi pour assurer l'escorte présidentielle. SA 3160 Alouette III n°1097 autre photo
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En février 63, c'était le retour des Sections d'Algérie, le
personnel et le matériel étaient reclassés dans les bases de métropole et
d'Outre-mer. L'Armée rentrant également d'Algérie avait un grand nombre d'appareils inutilisés, de ce fait la Gendarmerie faisait une demande d'attribution de matériel afin de compléter son parc pour remplacer les appareils perdus dans divers accidents. L'Armée de l'Air cédait les appareils suivants: Bell 47 G2 c/n°1630 SE 3130 Alouette II c/n°1093 SE 3130 Alouette II c/n°1234 SE 3130 Alouette II c/n°1247 SE 3130 Alouette II c/n°1250
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Le Centre d'essais des Landes passe sous tutelle Gendarmerie l'hélicoptère qu'il exploitait. SA 318C Alouette II n°1940 Une Alouette III perdue en escorte présidentielle était remplacée. SA 3160 Alouette III n°1160
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Les Avions Gendarmerie |
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En ces fins d'années 1960 la Gendarmerie parlait déjà d'avions, dans les Sections, mais sans en définir le but dans les missions aériennes. Un rapport sur un appareil Morane Rallye était rédigé de façon flatteuse , mais restait sans suite. Puis en 1972, assez discrète, l'arrivée de 6 Nord 3400 (réformés de l'ALAT) étaient affectés dans les bases d'Amiens, Tours, Lyon et Rennes. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Nord 3400 c/n°084 Nord 3400 c/n°096 Nord 3400 c/n°099 Nord 3400 c/n°105 Nord 3400 c/n°108 Nord 3400 c/n°111 |
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La formation était assurée à l'ESALAT de Dax où deux avions étaient détachés. Le n°111 y "meurt" la même année. Leurs buts était l'observation routière qui en était une grosse consommatrice de potentiel. Une étude venant de la Direction prévoyait de disposer de 20 avions au travers de la France pour les grands départs routiers, le tout relié à un réseau radio national. Hors de ces périodes les avions pouvaient remplacer une dizaine d'hélicoptères. Projet séduisant pour la bourse des contribuables, mettant l'heure de vol à un coût moindre. C'était sans compter sur les défenseurs de l'appareil utilisable en toutes conditions qu'était l'hélicoptère. Après avoir démontré que l'avion tel qu'il était défini dans l'étude ne pouvait pas être utilisé en condition météo mauvaise, qu'il était nécessaire de disposer d'une piste pour atterrir , etc. Le projet tombait à l'eau mais déjà une commande à Reims Aviation avait été stipulée et quelques 6 avions attentaient sur le parking . Ils étaient pris en compte et remplaçaient nombre pour nombre les Nord 3400. Cessna U206F c/n°2125 Cessna U206F c/n°2126 Cessna U206F c/n°2147 Cessna U206F c/n°2173 Cessna U206F c/n°2193 Cessna U206F c/n°2194 Le parc avions était ainsi refait et un complément d'hélicoptères venait calmer les esprits des anti-avions ! |
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SA 318C
Alouette II n°2022 SA 318C
Alouette II n°2153 SA 318C
Alouette II n°2154 SA 318C
Alouette II n°2275 SA 318C
Alouette II n°2280
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La Technique |
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L'atelier central Hélicoptères de la Gendarmerie était rattaché au Centre Administratif et Technique de la Gendarmerie. En 1972 devenait avec l'arrivée des avions le Groupe Technique Central des Hélicoptères et Avions Légers de la Gendarmerie. (GTCHALG). En 1974 le GTCHALG quitte le camp de Satory pour s'installer à Le Blanc (36) et prend la dénomination de Groupe de Soutien Technique des Moyens Aériens de la Gendarmerie (GSTMAG).
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L'expérimentation
du Lama |
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Chez Sud Aviation, après le succès de l'Alouette III, il était décidé de mettre au point une machine capable de faire encore mieux. Une cellule légère d'Alouette II avec la chaîne mécanique de l'Alouette III donnait une étrange bête de somme. Baptisé "Lama" cet hélicoptère intéressait la Gendarmerie. Une cellule d'Alouette II accidentée servait de base à la conversion du premier et unique Lama de la Gendarmerie . | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
SA 315B Lama F-MCSG F-MCSG c/n°1875/09 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
L'appareil réceptionné début 1975 était affecté à la Réunion. Mais malgré la puissance en climat difficile le manque certain de place en cabine ne pouvait pas remplacer la célèbre Alouette III surtout la toute nouvelle version Astazou. La Gendarmerie concentrait sa commande sur cette dernière.
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SA 319B
Alouette III n°2033 SA 319B Alouette III n°2057
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Le recentrage des Sections | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Dans toutes ces années de fonctionnement bien des unités étaient soit déplacées vers des points plus stratégiques ou plus opérationnels. Quelques bases étaient déplacées pour des raisons économiques mais aussi pratiques vers des villes de plus grandes importances. Certaines étaient dissoutes pour diverses raisons. Villacoublay devenait le point stratégique où la Direction Générale de la Gendarmerie y installait le Groupement Central des Formations Aériennes, le Groupe Instruction et Sécurité des Vols (Section instruction et opérations)(Section Études et Sécurité Vols). Le Groupement des Formations Aériennes gérait les Sections Aériennes, les Détachements Aériens et le Groupe de Soutien Technique.
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Adieu
l'Alouette II et bonjour l'Écureuil |
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Devant un parc vieillissant des Alouette II (plus de 20 ans) la Gendarmerie recherchait un remplaçant aussi réussi mais plus facile d'entretien et économique. Une étude sur les appareils existants l'amenait à testait l'AS 350 Ecureuil de notre Société Nationale. Un appareil était commandé pour effectuer tous les essais spécifiques à cette Unité. Le premier Ecureuil de série n°1001 lui était attribué, mais juste avant sa livraison un accident constructeur envoyait le bel "animal" à la ferraille. Une second machine lui était livrée.
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AS 350B Écureuil c/n°1028 Actuellement en reconstruction sera affecté à Rennes au standard AS350BA avec caméra. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Suite aux essais plus que concluants, une commande majeure de trente appareils était stipulée à l'Aérospatiale en 1981. Pour des besoins de remplacement d'une part et de tâches montagneuses, une acquisition d'Alouette III sur le marché d'occasion était lancée. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
SA 316B
Alouette III n°2330 Une autre
Alouette III lui était cédée par l'Armée de l'Air. SA 319B Alouette III n°2125 |
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Une série de perte par accident obligeait la Gendarmerie à refaire son parc Alouette III avec des cessions de l'Alat. SE 3160 Alouette III n°1120
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SE 3160 Alouette III F-MJBX n°1693 Ex-ALAT acquise le 28/03/97 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
SA 319B Alouette III n°2101 SA 319B Alouette III n°2338 ces dernières venant de l'Armée de l'Air.
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L'Avènement Écureuil |
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La commande d'Écureuil étant passée en 1981 le premier était livré en 1982, les livraisons étaient étalées sur dix années. Avec l'arrivée des nouveaux hélicoptères Écureuil, les Alouette II étaient réformées.
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En 1990 la période Avion trouve sa fin au sein des Sections et les Cessnas étaient réformés entre 1994 et 1995. Il n'était pas prévu dans le nouveau plan de les remplacer.
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En 1997, une étude est lancée pour le remplacement des Alouette III, toutes vieillissantes, avec un appareil de nouvelle génération bimoteur. Une étude et des essais sur les différents hélicoptères susceptibles de répondre à cette demande, classa, dans un deuxième test, le BK 117 C1 en tête de liste. Une commande de cet appareil devait être faite à Eurocopter en ce sens. Mais le glissement des finances sur plusieurs années amenait un nouveau test et le SPAé, chargé du marché, sélectionna le BK 117 C2. Le Directeur de la Gendarmerie annonce à la commission de défense de l'Assemblée Nationale la commande pour 1999 du troisième hélicoptère de sauvetage. Le premier EC 145 alias BK117C2 entrera en service en décembre 2002, puis sept suivront jusqu'en septembre 2003. Actuellement ( Octobre 2003 ) la Gendarmerie Nationale dispose en son parc de : 8 EC 145 - 6 Alouette III - 32 écureuils, et un Fennec AS550U2
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